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الخميس، 15 ديسمبر 2011

La Libye d’un dictateur à l’autre : le problème n’est il pas religieux ou culturel?



La première dictature :

Redire que Qadhafi est une dictature est aujourd’hui une évidence non contesté, la révolution Libyenne est une preuve. Ceci malgré que certaines voix au moyen orient et en Afrique du Nord proche des mouvements islamistes  avaient qualifié les révolutionnaires Libyens de révolutionnaires de NATO en utilisant un terme purement connu dans la littérature nationaliste arabiste (connu par le terme arabisme en Afrique du Nord) NATO, l’occident, le Satan etc… Mais ce qu’il faut remarquer que c’est dans le même sens de Qadhafi –lui qui est un fruit de l’arabisme pur- avait préféré un terme religieux « les croisades » ! Ce jeu de rôle est-il un hasard ? les arabistes utilise l’islam et les islamistes utilisent l’arabisme !

La deuxième dictature :

La révolution Libyenne a détruit un dictateur appelé le leader arabe Moummar Qadhafi est certes. Mais celui qui a été désigné pour assurer la période de transition qui n’est autre que Mustapha Abdelajajlil, l’ancien ministre de la justice de Qadhafi qui avait signé la mise à mort des infermières Belges, n’était pas aussi très loin de la dictature de Qadhafi ? Pendant la période de la révolution, Il a toujours prononcé ces déclarations derrière une scène écrite en Amazigh car les Amazighs étaient le fer de lance de la révolution contre Qadhafi : se sont eux d’ailleurs qui l’ont déraciné de Bab Laaziziya au palais de Tripoli et ce sont eux qui l’ont capturé dans sa ville natale à Mestrata et se sont eux qui ont capturé son fils Sayfe al Islam « le sabre de l’islam ». Il le faut, puisque se sont les premières victimes des 42 ans du régime de Qadhafi. Le jour où Qadhafi n’est plus là, Mustapha Abdeljalil a utilisé de sa dictature pour :
  • se permettre d’écrire une constitution au peuple Libyen sans être ni élu ni mandaté par ce peuple
  • évincer l’identité Amazighe de cette constitution alors que la Libye elle même porte leur nom « Libye » (qui vient du mot Libou que désigne la tribu Amazighe qui a donné même des pharaons amazighs à l’Egypte) et que ce sont eux qui ont fait la révolution avant d’être rejoint par les islamistes de Qatar (la dénonciation de Aberrahim Chalqam, le représentant Libyen à l’ONU est un témoin de calibre)
  • annoncer que la révolution libyenne est venue pour instaurer la charia islamique en Libye, chose qui n’a jamais été prononcée un révolutionnaire et c’était lui le premier à le dire; Mais il n’a jamais été un révolutionnaire, au contraire un ex-collaborateur de Qadhafi.

La troisième dictature :

Ledit conseil de transition a élu un premier ministre appelé Abderrahim El Kib que la presse occidentale –qui a été choquée par les déclarations du chef d’état Mustapha Abdeljalil à Benghazi- a beaucoup insisté à montrer son passage universitaire aux états unis. Mais le choc est le même il a constitué un gouvernement conforme aux déclarations de son chef d’état : aucun ministre Amazigh. Une fois les Amazighs ont révolté et devant son ministère à Triploi, il a été interviewé par la chaine de télévision Libyenne sur le pourquoi ? sa réponse était parce que beaucoup de ces amis sont Amazighs !

Comme ose t-il lui et son chef d’état Mustapha Abdeljalil commettre de tels  violations des droits de l’homme sachant bien que :
  • les amazighs  ont été massacré physiquement et identitairement par le régime de Qhadafi
  • les amazighs  ont été le fer de lance de la révolution contre Qadhafi
  • les amazighs ont aujourd’hui une conscience identitaire affichée par les drapeaux amazighs pendant la révolution même
  • la conscience identitaire est le sujet d’actualité en Afrique du Nord, le Maroc a déjà officialisé la langue Amazighe dans sa constitution du juillet 2011
  • les Amazighs sont encore armés jusqu’aux dents et détiennent même la capitale Tripoli, ce qui n’était pas le cas quant Qadhafi arrive au pouvoir

Résumé :

Le problème est donc loin d’être personnel, ce n’est pas un cas, deux cas, trois cas, il est pur et simple un problème culturel ! Et l’arabo-islamisme, qui est à la fois le religieux et le culturel qui détient le pouvoir en Afrique du Nord, est montré du doigt.

Auteur: Mohamed El Ouazguiti 

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