مركز تيفاوت الإعلامي Media tifawt Center

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الثلاثاء، 17 يناير 2012

هل إستوعب السياسيون المغاربة من تظاهرة الامازيغ بالرباط يوم ١٥ يناير الماضي درسا مقنعا على ان الامازيغ تاريخيا فإدا تحركوا فلن يعاكس مطالبهم إلا البلداء الجاحدين وما على الاميين السياسيين إلا بمراجعة والإطلالة على كتابات اعدائهم من جنرالات فرنسا التي يعتمدون ثقافتها الإستعمارية في السياسية العمومية ببلدنا المغرب اين المحللين والخبراء في كل شيء بالمغرب إلا الحقيقة والواقع الدي يمكن ان ينجرف بهم اين الإعلام الوطني وحتى الإستعماري الدي يتهم الامازيغ انهم اداته .إن لم يكن العكس هو الصحيح فالكل من صحفيين وجرائد ومواقع وتلفزة وكتاب ومختصين لا زموا الصمت المغرض طبعا......فلم يعودوا يقشعوا شيئا. إنهم في انفوسهم يقارنون بين الامازيغ ولغة الارض عندما تحزن وتتحرك اي لا يفرقون بين الزلزال الجغرافي والبشري واصيبوا ببكم وهم لايقشعون.....محرر موقع تيفاوت اتمنى ان تكون ترجمة الشيخ كوكل قد اوفت ما اريد إصاله من معاني وتبليغ ..دمتم على عز الوطن Politiciens est assimilé marocaine amazigh manifestation à Rabat le 15 Janvier leçon convaincante que amazighe historiquement Ida déplacé non seulement va à l'encontre de leurs abrutis exigences ingrats et les politiciens analphabètes sur l'examen et afficher uniquement sur ​​les écrits de leurs France ennemis des généraux, qui dépendent de la culture politique de la population coloniale dans notre pays, le Maroc Où les analystes et les experts en tout, mais a insisté Maroc


     C’est cette phrase que j’ai entendue, prononcée entre deux hommes,  d'environ la cinquantaine, sur le trottoir  aux alentours du parlement à Rabat. Probablement entre deux membres des services secrets marocains ou entre deux membres des services arabo-islamistes du moyen orient au Maroc, puisque la phrase a été prononcée avec un profond malaise plein de peur et d’inquiétude.
Et tout de suite, je me suis rappelé une phrase que m’avait dite un très proche ami -qui se dit et se croit arabe- de la région de Meknès, la plus fertile du Maroc, dans un de nos débats sur l’amazighité du Maroc. En me parlant de son père qui était un ouvrier dans une grande ferme d’un des colons français. A la fin de la période coloniale, lorsque le colon fut  obligé de quitter le Maroc, il a vendu la ferme à son ouvrier ‘arabe’ marocain pour un dirham symbolique, juste pour officialiser la vente et avoir un papier justificatif qui allait servir un jour, qui sait !
Mais il lui a dit : « Je te donne cette ferme en guise de récompense pour les  quarante années de bons et loyaux services chez nous, mais je te donne aussi un conseil : attention les Berbères vont revenir un jour pour récupérer leurs terres, car elles sont bien les leurs. Moi je pars vers mon pays la France, je te laisse et je te souhaite bonne chance».
Mon ami m’a aussi fait savoir que, depuis ce temps, son père ne rate jamais l’occasion de répéter le conseil du colon à ses enfants, chaque fois qu’un  sujet de débat sur les Berbères est déclenché par un programme à la télé ou en famille.
Ceci, m’a beaucoup travaillé, moi qui suis plein d’enthousiasme, d’énergie, de fierté et surtout d’espoir en voyant les quelques 4000 manifestants amazighs femmes, hommes et enfants  dans les rues de la capitale le 15 Janvier 2012. La manifestation toute entière était  organisée par la nouvelle jeunesse du mouvement amazigh marocain, au moment où les vieux  du mouvement amazigh souffrent ces dix dernières années d’une grande faiblesse occasionnée par un déchirement entre les différentes tendances après la création de l’institut royal de la culture amazighe (IRCAM) par le Roi Mohamed VI.
L’institut qui n’a atteint aucun des objectifs pour lesquels il a été officiellement crée à Ajdir le 17 octobre 2001, dont  l’intégration de la langue et la culture dans l’école, la communication, les institutions etc. Le seul travail qu’il a achevé est la division et par la suite l'affaiblissement du mouvement culturel amazigh, l'objectif officiel non déclaré.
De toutes les façons, son enterrement est officiellement programmé depuis juillet 2011 par la nouvelle constitution. Mr Benkirane (chef des arabo-islamistes du PJD) dans sa campagne pour le référendum pour la nouvelle constitution l’a confirmé et a même mis en cause la seule décision de l’institut, la graphie Tifinaghe, qu’il a qualifiée de « caractères chinois » ! La nouvelle constitution n’a pas institutionnalisé l’IRCAM. L'état veut créer un institut des langues nationales dont Tamazighte sera une petite dimension parmi d’autres, toutes arabes. Cette mascarade a été programmée bien avant juillet 2011 car les nouveaux membres du conseil n’ont jamais été reçus par le monarque comme à l’accoutumée.  Plus encore : le recteur lui-même dépassant –selon des sources- l’âge de retraite est  maintenu à son poste, peut-être probablement pour mettre à la retraite le recteur et son institut en même temps.
La jeunesse Amazighe marocaine a-t-elle compris le jeu ?
Partant uniquement de cette manifestation sur la plan organisationnel et symbolique qui coïncide avec le nouvel an amazigh 2962 et en plus en décalage par rapport à la manifestation du mouvement 20 Février qui est, elle, programmée l’après midi de la même journée,  on peut  constater que la nouvelle jeunesse  amazighe a franchi réellement le pas. Et c’est pour la première fois que des jeunes sans ressources sont venus de toutes les villes et villages du Maroc, pour se donner rendez-vous à la capitale. Unis pour :
  • Officialiser réellement et sans ambiguïté la langue amazighe
  • Libérer les détenus politiques de la cause amazighe
  • Arrêter le programme de marginalisation régions amazighes et amazighophones au Maroc.
  • Arrêter la politique de l'arabisation du Maroc.
  • Réécrire et corriger objectivement l’histoire du Maroc.
  • Officialiser le jour du  nouvel an amazigh et le considérer  comme jour chômé  (le 13 janvier).
  • Protester contre la négligence des revendications amazighes en Libye et en Tunisie.
   De l’autre coté, en dressant l'inventaire de l’histoire lointaine des Amazighs et leurs échecs répétés dans l’histoire à cause de leur naïveté politique, le danger d’échec est toujours là. Pour le comprendre, essayons de nous rappeler nos erreurs du passé :
Le passé récent : le manifeste amazigh de Mohamed Chafik de Mars 2000 qui a donné naissance à l’IRCAM comporte bel et bien toutes ces revendications scandées onze ans après à Rabat ! Ils étaient bien unis et ils ont fait peur au pouvoir marocain qui est intervenu pour arrêter le congrès de Bouzniqa. Mais une fois que le signal est venu d'en haut pour satisfaire la première revendication du manifeste, les Amazighs reproduisent les mêmes erreurs de toujours :
  • Ils font une confiance aveugle à tout le monde.
  • Ils négligent les autres revendications.
  • Ils trompent leurs cible en transformant le combat externe vers un combat interne, ainsi ils deviennent la proie facile de la politique de division du pouvoir en place.
La première revendication du manifeste était bien un institut national pour la langue amazighe, cela a été fait avec une légère modification :  royal a remplacé national. Mais onze ans plus tard, même ceux qui  sont dedans sont aujourd’hui convaincus de l’échec de cette institution.
En guise de comparaison : les Amazighs Libyens aujourd’hui sont en train de vivre la même expérience que leurs homologues marocains.
Le passé proche : les Amazighs ont toujours mené les guerres de libération et des résistances mais sans cohésion et unité, et elles se sont toujours finies par leur défaites même s’ils ont eu des victoires locales parfois spectaculaires. A titre d’exemples Dda Mhand khettabi, Moha Azayyi, Assou Ou Basslam  Aguillul, ...et beaucoup d’autres.
Le passé lointain : Cette malédiction,  les Amazighs l’ont héritée de leurs ancêtres : à titre d’exemples les rois et reines Dihya, Aksel, Jugharta, Massinissa, Hannibal et beaucoup d’autres. Ils ont tous fait la même erreur.
Le pouvoir marocain a t-il compris l’enjeu ?
Ici, la réponse est très nuancée oui et non en même temps.
Oui : en partant du constat qu’après les révoltes des peuples d’Afrique du Nord et les manifestations du mouvement de 20 Février, le Roi du Maroc dans son discours du 9 Mars 2011, juste 20 jours après les manifestations, lorsqu’il a ouvert le chantier de la reforme du référendum, il a bien rappelé les champs qui ne seront pas objets de reforme dont l’islam, la royauté et l’intégrité territoriale du royaume; Mais en ce qui concerne l’identité du pays, il a affirmé que la prochaine constitution DOIT repenser une identité où l’amazighité est son socle principal. Du plus haut on tranche sur l’identité pour empêcher des débats et les dérives des arabistes et des islamistes qui peuvent mettre le feu à la poudrière. Réponse oui, l’enjeu a été bien mesuré et compris. Et d’ailleurs ce discours, vu des trois tendances politiques qui constituent le mouvement du 20 Février à savoir les panarabistes, les Islamistes et les Amazighs, il n’a été favorable que pour ces derniers. C’est pour cela que certains d’entre eux se sont rapidement retirés ou moins mobilisés au sein de ce mouvement. Exactement comme a été fait en 2001 après l’annonce de l’IRCAM, certains ont même appelé à voter oui à la nouvelle constitution.
Non : on avait permis, au niveau de certaines hautes sphères du pouvoir, aux deux partis politiques islamistes et panarabistes Istiqlal et PJD qui n’ont même pas demandé la réforme de la constitution de s’opposer au discours royal du 9 Mars en ce qui concerne uniquement l’identité du pays pour n'affirmer que  son islamité. Mr Benkirane, trop démonstratif et emporté dans l’un de ces discours populistes, n’a pas caché ces deux points.
Alors que :
  • Les orientations du discours royal ne devraient pas faire l'objet de discussions et d’oppositions selon la constitution en cours elle-même,  on a permis à ces proches du pouvoir de le faire.
  • La définition de l’identité du Maroc est devenue une constante –selon la règle marocaine- après le 9 Mars.  Elle s’ajoute donc à l’Islam, à la royauté et à l’intégrité territoriale, mais on a permis à ces proches du pouvoir de remettre en question la validité de cette susdite dimension amazighe du peuple marocain, et uniquement celle-ci.
Quant à l’autre classe politique qui se considère progressiste, principalement le parti USFP, on le trouve dans tous les moments décisifs où se joue l’avenir des droits culturels et linguistiques Amazighs dans une position négative. Est-il un simple hasard ?  Il se met du côté de l'Istiqlal et du PJD qui ont, eux, le courage d’afficher leur détermination à s’opposer à ces droits. Mr Abbas El Fassi, en tant que premier ministre, a déclaré au congrès de l'istiqlal que son parti fera l’impossible pour ne pas officialiser l’Amazigh. Mr El Khalifa, du même parti, a déclaré ouvertement sur la chaîne nationale que jamais l’amazighe n’aura les mêmes droits que l’arabe.  L'inégalité est affichée très haut. Mais ce berbère du Sud, devenu plus arabe que les arabes eux-mêmes, n’a réalisé que récemment que son parti n’est réellement qu’un parti des Al Fassi puisqu’on ne l’a pas choisi comme ministre. Il a cru que son tour était venu, car la rue marocaine s’est levée contre l’hégémonie des Al Fassi au pouvoir.  Lui a bien dit aux siens, les  Berbères, « on ne veut pas de notre langue l’Amazighe ». Cela aurait été  très fort si ça avait  été dit par un des Al Fassi de l’Istiqlal,  cela aurait déclenché des émeutes dans le pays. Il a ainsi rendu un service sans récompense, comme tous les berbères de service.  
  Mais avec la nouvelle jeunesse et les moyens de communication d’aujourd’hui, il est temps de ne plus jouer avec le feu. La revendication amazighe est née en Algérie au centre de Tamazgha il y a trente ans,  les deux extrémités de Tamazgha  le Maroc et la Libye sont aujourd’hui déterminés à ne plus refaire les erreurs de leurs ancêtres. Tizi-ouzou a donné le signal, les lampes rouges sont allumées à Tripoli et Rabat, à bon entendeur.

Quelques photos de la manifestation :
Les bébes ont aussi participé à la marche

Equité et réconciliation : On repose la question sur l’assassinat d’un des leader du mouvement de résistance marocain Abbas Lemssaadi, une période de l’histoire noire du Maroc que l’équipe équité et réconciliation a évité d’analyser car ce n’est pas le pouvoir monarchique qui est impliqué mais ses relais du parti de l’Istiqlal.


Le drapeau Amazighe dans le ciel de la capitale Rabat


Devant le parlement marocain à Rabat

poncarte : Terre Amazighe, Maghreb arabe ?????
"En liberté, il n y a pas de solution intermédiaire" : Dans la pancate

Femme, homme , jeunes et moins jeunes : tous determinés cette fois-ci.
Mustapha Abdeljalil (le president Libyen designé) = Qadhafi sous une autre forme

Notre soutien inconditionnel aux Amazighs d'Imiter en Sit-in

Nous demandons l'ouverture d'une acquête sérieuse sur la mort des cinq jeunes à la ville d'El Hosseima
officialiser L'amazigh dans une constitution démocratique dans la forme et dans le contenu

 

Déterminé à aller plus le plus haut possible pour affirmer sa détermination a faire sortir son amazighité de l’ombre de l’arabo-islamisme. De l'autre coté, le nouveau drapeau Libyen modifié pour dire une Libye Amazighe

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